Pour commencer, quelle est la chose ultime qui fait que vous aimez une personne?
Son intelligence, son CV, ses attributs physiques, ses valeurs, ses performances…. ?
Oui, tout cela peut y contribuer, mais ne sont pas l’essentiel.
La seule chose qui est réellement importante :
C’est de nous sentir bien avec elle, parce que son attitude contribue à nous faire nous sentir bien.
Parce qu’elle a compris ce qui provoque chez nous le sentiment d’être bien, qu’elle continue d’en apprendre et qu’elle le pratique tous les jours avec joie:
– les câlins
– l’humour
– les surprises
– la cuisine
– les jeux
– les discussions
– les cadeaux
– l’appréciation verbale
– …..
Il est évident que cette personne là, nous allons l’aimer!
J’ai découvert qu’il existe des personnes capables d’aimer même au delà de cette simple attitude et ce peu importe les conditions et les circonstances.
Me croyez-vous?
Quelqu’un qui vous aime plus que vous ne pouvez l’imaginer…
“Depuis que ses petits yeux se sont posés sur moi et aujourd’hui encore je lis dans son regard son amour inconditionnel.”
Mais qui est donc cette mystérieuse personne?…
VOTRE ENFANT, depuis sa naissance et jusqu’à ce qu’il apprenne autre chose…
C’est un état de fait incontestable, les enfants naissent empathiques, vierges d’intention et de jugement et nous font un cadeau inestimable :
Ils nous aiment, point.
Tels que nous sommes, sans critiques, sans préjugés, simplement parce que nous sommes, nous, leurs parents.
Ils sont même fantastiquement plus humains que cela : ils nous aiment simplement parce que nous sommes.
QUI FAIT CA ?
Qui d’autre serait capable de vous respecter ici et maintenant au point de vous aimer inconditionnellement, peu importe votre attitude, votre corps, vos idées, votre carrière, votre âge….
Et même si vous le blessez, même si vous n’êtes pas la perfection incarnée (celle que vous imaginez dans votre tête),
ET MÊME si vous ne le faites pas toujours se sentir bien….
Pouvez-vous vous asseoir 2 minutes et réfléchir à cela ?
Voyez-vous l’apprentissage que nous pouvons en faire, nous adultes?
Ce que c’est vraiment d’être parent…
L’aviez-vous déjà réalisé? C’est absolument énorme et incommensurable, non?
Les enfants ont cette incroyable capacité de nous démontrer que l’humain n’a rien d’autre “à faire” pour être aimé que d’être tout simplement.
C’est une des choses les plus dingue que j’ai réalisée quand je suis devenue maman et j’ai compris à quel point je me devais de protéger cette essence.
Les êtres Humains naissent avec cette nature aimante inconditionnelle et ce regard de beauté absolue sur la vie et ce qui les entoure.
Ce que ce cadeau inné deviendra dans leur existence, dépend de la façon dont nous les accompagnerons.
Avant la réussite, la carrière,l’argent, les études, les notes, l’éducation, les jouets, les activités, l’alimentation, le sommeil….
Même avant l’idée que nous nous faisons de l’éducation (bien qu’elle soit positive ou bienveillante).
Tout émerge de là.
Dans le regard que nous portons sur cette personne qui vient d’arriver dans son corps ( ou avant 😉 ), qui déborde de vie, et déjà sur la nôtre, et de notre attitude de parent qui en naîtra.
Voilà la réelle, l’ultime responsabilité d’un parent.
C’est la deuxième chose la plus dingue dont j’ai pris conscience, quand j’ai regardé ma fille dormir dans mes bras dans notre chambre après sa naissance.
A cet instant, j’ai su que rien ne serait jamais plus pareil.
J’ai su qu’une opportunité que je n’avais pas prévue, m’était donnée.
Celle d’apprendre de cet élan naturel d’amour, pour le retrouver en moi comme je l’avais connu des décennies plus tôt.
J’ai su qu’il était de mon devoir de parent de sauvegarder sa quintessence d’enfant de même que sa personne.
Et ce, jusqu’au jour où elle me dira, qu’elle est prête à assumer cette responsabilité sans moi.
J’ai su que pour faire cela, j’avais un sacré chemin à parcourir (ou de temps à remonter), pour être à la hauteur de qui elle est.
Je savais que ce serait une voie d’accomplissement, d’évolution et qu’elle ferait la force de notre relation (et j’avais raison).
Soyons les personnes qui permettent à nos enfants de se sentir bien avec nous.
Tout commence par 5 étapes…
1.Débusquez, interrogez et si besoin déconstruisez vos croyances
Définissons la “Croyance”:
Selon WIKIPEDIA il s’agit d’un:
– processus mental expérimenté par une personne qui adhère à une thèse ou une hypothèse, de façon qu’elle les considère comme vérité, indépendamment des faits, ou de l’absence de faits, confirmant ou infirmant cette thèse ou cette hypothèse.
Ce que j’ai compris en travaillant dans le développement personnel, c’est que les croyances sont:
– des idées, préjugés, pensées, principes, la plupart du temps inconscients, qui construisent et orientent notre façon de voir et d’appréhender le monde, puis d’agir, tel des philtres.
Maintenant, ce que je vous propose, c’est de passer “au crible” celles dont vous êtes porteur.
Tout d’abord, munissez-vous d’un papier et d’un crayon ou d’une note sur votre appareil.
- Quand je vous dis “enfant”, spontanément vous pensez quoi?
Nul besoin de trop réfléchir, les premières réponses qui vous viennent en tête sont les bonnes.
Notez-les. - Faites de même avec les mots “parent/parentalité”.
Vous avez devant vous un début de compréhension et la base sur laquelle sont construites vos croyances sur l’enfance et le rôle de parent.
Pour le moment, peu importe d’où elles viennent et pourquoi vous les portez (oui, parce qu’il faut bien avouer qu’un bon nombre de croyances sont un vrai fardeau!)
Le tout est maintenant de savoir si elles vous conviennent et sont constructives dans votre objectif de parentalité respectueuse ou si au contraire, elles vous limitent…
Pour aller plus loin encore, dans la déconstruction et la libération de vos croyances c’est par ici.
Avez-vous découvert des croyances que vous n’imaginiez pas?
Etes-vous vraiment en accord avec tout ce vous vous avez noté?
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