Pourquoi ce blog sur l’accompagnement des enfants et l’épanouissement de la famille?

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les parents et leurs enfants, les deux moitiés d'un même cœurOn est au parc pour enfants de notre quartier, à Montpellier.

La matinée est douce, le soleil de printemps chauffe délicatement notre peau.

Les oiseaux pépient dans les arbres, les fleurs multicolores embaument l’air de leur doux parfums.

Il y a quelques enfants avec leurs parents tout autour de nous.

Je contemple ma belle, du haut de ses deux ans, qui tente une remontée du toboggan, tombe et recommence.

Et elle rit, me regarde avec ses yeux emplis de fierté et de joie.

Le bonheur est partout, dans la lumière, dans les sons, dans nos échanges. Je vis un moment d’éternité, de ceux qu’on garde gravés dans sa mémoire.

Tout est parfait.

Les idées reçues sur l’enfance: le plus gros problème de notre société, et sa solution…

D’ un coup j’entends un hurlement, un cri strident.
S’en suivent une avalanche de mots dont je ne comprends pas tout, à part la dureté.
Une mère qui court, attrape son enfant, un bras qui part, lui qui se débat.
Une main qui s’abat sur lui, il pleure.
La mère le remet dans sa poussette, ils partent.
Peut-être parce qu’il ne fallait pas qu’il fasse cela, comme ça, maintenant.
Ou parce qu’il fallait qu’il écoute, qu’il lâche tout, qu’il vienne, qu’il arrête, qu’il obéisse, je ne sais pas, je suis sidérée autant que lui.
J’avoue n’avoir pas compris ce qui vient de se passer, mes genoux me lâchent et je tombe sur un banc.

Je me sens vide à l’intérieur, comme si une tornade avait tout arraché.
J’ai eu l’impression de perdre tout ce que je savais.
Et ce désespoir dans le regard de ce petit garçon quand il a croisé le mien, ses joues écarlates inondées de larmes.
Après quoi, mon impuissance, au-delà du vide.
D’un coup tout m’est revenu.

D’abord les cris de mon père, les claques, les fessées. Les courses-poursuites dans la maison.
Les bêtises, les punitions, les pleurs, la douleur, je ne sais même plus pourquoi.
Puis les humiliations de mes instits, de mes profs. A cause de mon écriture, mes rêveries, ma fatigue, de mon manque d’intérêt.
La honte dans mon cœur, quand mon moniteur de ski me traita de mauviette ne croyant pas en ma souffrance, la peur, le chagrin.
L’impuissance, déjà.
De nombreuses fois l’incompréhension face aux trahisons des adultes auxquels j’accordais une confiance sans faille, l’injustice, la distance.
Plus tard, la colère, la rébellion d’une adolescente déjà trop blessée, la vengeance.
A un moment donné, l’indifférence.
Trou-noir.

Le plus gros problème de notre société, soit-disant civilisée c’est : ce que nous infligeons à l’enfance, aux enfants.
En raison d’une pandémie, l’âgisme et plus spécifiquement, l’adultisme.
Comprenez, un droit inaliénable que les adultes croient avoir sur les enfants et tacitement accepté comme légitime.
Au point de se sentir libre de leur dire, de leur faire, des choses qu’ils ne s’autoriseraient JAMAIS (ou presque) envers un autre adulte.
Comme une sorte de privilège sur l’enfance ou de règle implicite, qui se transmet de génération en génération.

MAIS: Il est possible de faire autrement que ce que nous avons toujours connu et qui paraît encore “la norme”…

 

Aider les enfants à se construire solidement

Pour des enfants heureux: Un regard neuf et de l’amour sans condition…

Mon attention revient dans le parc, ma fille m’appelle et je me sens dévastée de l‘intérieur.

Je viens de faire un voyage auquel je ne m’attendais pas.
Comme si la violence de la scène à laquelle je venais d’assister avait fait remonter toute celle de ma vie d’enfance .

Nous rentrons chez nous, à l’abri dans notre cocon.
Je regarde ma fille qui s’endort paisiblement et ma conscience s’éclaire d’une nouvelle compréhension.

Pourquoi traitons-nous les êtres les plus chers à nos cœur moins bien que nos pires ennemis ?

Ces petits êtres que nous désirons, accueillons et choyons quand ils arrivent dans nos vies. Ceux à qui nous ne cesserons de répéter de “profiter de leur enfance” parce qu’elle passe trop vite….

Pourquoi à un moment donné deviennent-ils le métal à redresser, l’énergie à contenir ou l’animal à dresser ?

Pourquoi notre vision de ces êtres humains, parfaitement semblables à nous, est-elle brouillée de tant de préjugés ?

Pourquoi ne les laissons-nous pas, tout simplement être qui ils sont, sans leur imposer notre volonté?

Je sais que j’aime cette personne de toute mon âme.
J’ai ressenti son arrivée, comme lorsqu’une invitée prestigieuse, une amie très chère, attend derrière notre porte que nous soyons prêts à lui ouvrir.
J’étais tellement excitée à l’idée de la rencontrer.
J’avais tellement hâte de découvrir chacun de ses traits, sa personnalité, son unicité.

J’ai longtemps travaillé avec des enfants et je les ai toujours considéré comme des êtres humains à part entière sans distinction :
– avec des besoins semblables et d’autres différents
– avec des capacités et des limites semblables et d’autres différentes
– avec des goûts et des affinités semblables et d’autres différentes
– avec des perceptions et des visions semblables et d’autres différentes
-….
Simplement semblables et différents… Comme mes voisins, la vendeuse du magasin d’à côté ou n’importe quel autre être Humain!

Alors d’autant plus pour mon amie intime, mon invitée de marque, qui m’a offert de partager sa vie, je ferai tout mon possible pour lui donner le meilleur de moi.
Ça a toujours l’évidence même.
Et je venais de prendre en pleine poitrine, quelques heures plus tôt, comme une goutte d’eau qui fait déborder un vase, que ce n’est pas l’évidence du monde dans lequel je vis.

 

Pourquoi ce blog?

De nombreuses fois, j’ai cherché du sens dans ma vie sur cette Terre, et j’ai un jour eu l’impression que mes choix de vie m’avaient tous préparés à devenir mère.
J’ai une vision claire de la mère idéale que je souhaite être pour ma fille.

Celle qui écoute et entend, celle qui parle de tout, qui respecte les différences, celle qui sait être à sa place, qui est là quand on a besoin d’elle  celle qui accompagne sans jugement, qui donne sans restriction, celle qui aime inconditionnellement et qui grandi grâce à tout cela.
En bref, la meilleure amie qu’elle puisse trouver sur cette Terre, l’amour maternel en plus.

J’ai aussi l’immense chance d’être soutenue par un compagnon attentif et aimant et par ma maman à l’écoute et généreuse.
Je suis un membre épanoui, d’une famille heureuse et unie.

J’ai développé de nombreux outils pour mon épanouissement et ma croissance personnelle grâce à mes expériences de vie.
Je me suis aussi trouvée confrontée parfois (de nombreuses fois) à certains blocages, à des difficultés et à des incompréhensions dans ma vie de maman. J’ai donc travaillé à trouver des solutions pour m’améliorer et sauvegarder ma relation avec ma fille (et j’y travaille encore 😉 ).

Ça fait un moment maintenant que je me dis qu’il est temps de partager.

Et voici le pourquoi de ce blog.
J’espère apporter un nouveau souffle, des ressources, des moyens, du soutien, du partage et un nouvel éclairage pour accompagner ceux qui aspirent à élever leurs enfants au rang des merveilles qu’ils sont.
Et inspirer aux familles des moyens et des ressources afin de créer leur joie, de définir leur identité, de trouver leur singularité, d’instaurer harmonie et paix.
Elles seront assurément la source de votre bonheur et d’une force inépuisable.

Si vous êtes confrontés à des questionnements, des problèmes, des préoccupations.
Si vous vous sentez confus, si vous avez l’impression d’être dans une impasse dans votre relation avec vos enfants.
Ou si vous ressentez un élan pour trouver comment être un parent conscient et naturellement connecté à son enfant.
Si vous êtes en recherche de réflexions, d’idées, d’expérimentations, de solutions, de témoignages.
Si vous avez envie d’agrandir la communauté des parents conscients, des enfants heureux et des familles épanouies, pour construire un monde meilleur.

Bienvenue 🙂
Vous êtes au bon endroit 🙂
Parce que nous irons plus loin ensemble,
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Ketty, maman Ouistiti.


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Auteur de l’article : Ketty

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